Protéger et conserver
Il est de sa responsabilité de protéger les sites historiques et les paysages sous-marins
Le Cap Corse a toujours été l’un des points de passage obligé des routes maritimes du bassin méditerranéen occidental pour des raisons commerciales ou militaires notamment au cours de l'Antiquité.
Le DRASSM a ainsi recensé dans le périmètre d’étude 125 entités archéologiques : épaves, objets isolés, dépotoirs, mouillages... 57 appartiennent à l’époque antique, 68 aux périodes moderne et contemporaine.
Sur plus de 94 tours, le territoire du Cap Corse et de l’Agriate compterait une trentaine de tours édifiées sur son territoire, qu’elles soient en très bon état, restaurées, dans un état dégradé ou plus du tout visibles.
De nos jours, 22 tours génoises sont visibles.
L’étude toponymique réalisée en 2018 a permis de comprendre ou découvrir l’origine du nom de ces points de repère marin : métaphores, ou des éléments de la vie domestique mais aussi des accidents ou échouages, avertissement ou clin d’œil au passé génois…
La mémoire des anciens marins et leurs savoirs empiriques sont désormais couchés sur le papier et sauvegarder.
Cette étude réalisée en collaboration avec les associations et l’université de Corse constitue un des volets du patrimoine immatériel que l’UNESCO s’engage par ailleurs à préserver et valoriser. En 2021, cette étude et certains éléments du patrimoine culturel marin feront l’objet d’une exposition scénographique.